" Je retourne à l'école ". Michel-Édouard Leclerc, nouveau président de Néoma Business School, école de la CCI Rouen Métropole, a le sens de la formule et du contact. Sa visite aujourd'hui sur le campus rouennais en a porté témoignage. Des rencontres avec le corps professoral, des étudiants (un amphi de 500 personnes), des entrepreneurs, des partenaires… Une journée bien remplie, avec des messages forts, porteurs d'avenir.
" La fusion entre Reims et Rouen a réussi. Il faut désormais faire émerger un contenu différencié, un projet d'entreprise qui attirera les meilleurs professeurs, et qui donnera envie à un étudiant français, chinois, brésilien, de choisir Néoma. C'est une très bonne école, qui a un potentiel d'amélioration considérable ", explique Michel-Edouard Leclerc.
- Un animateur, un fédérateur
Son nom, sa notoriété, son carnet d'adresses seront autant d'atouts pour développer la reconnaissance et la médiatisation de l'école. Dans cet esprit, il ne voit pas sa présidence enfermée dans un cadre hiérarchique contraint, mais plutôt comme celle " d'un animateur, d'un fédérateur, d'un éveilleur, d'un apporteur d'écoute ". Il ne travaillera pas seul, s'appuyant sur la directrice générale Delphine Manceau et ses équipes, sur le corps enseignant, sur les partenaires. " Nous sommes dans la co-construction ", souligne-t-il.
Son ambition, à l'aube de ses quatre années de mandat, est d'amener Néoma dans le top-5 français. Pour cela, un travail complet a été entamé autour d'une signature, d'un label qui permettra de reconnaître la " patte " Néoma. " Une promesse éducative et humaine ", imagine le nouveau président. " J'ai été un gros employeur, j'ai une vision de la réalité du terrain dont je peux faire profiter l'école ", poursuit-il.
- Une promesse éducative et humaine
Les enjeux qu'il identifie sont nombreux : " avoir dans sa région une école qui est une source d'expertise et de recrutement, c'est s'assurer de réussir les mutations du numérique, de la mondialisation. Disposer vivier de formation, d'apprentissage, d'incubateur, d'une filière de compétences rattachée au territoire, c'est essentiel pour l'emploi et les entreprises. Pour les CCI, porter un projet comme le nôtre, c'est une démonstration fondatrice de leur utilité ".
Michel-Édouard Leclerc s'attache avec enthousiasme à sa tâche. Il a pris son temps avant de donner son accord, il a visité " en secret " l'école il y a quelques mois, il s'est immergé depuis dans tous les dossiers, la RSE, le campus, la gouvernance… " Je sais où je me retrouve, et ce que je peux apporter. C'est pour moi un vrai engagement, comme j'en ai dans d'autres secteurs, mais l'implication personnelle est une philosophie majeure pour moi ".
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