Malgré la crise sanitaire, NEOMA Business School poursuit sa croissance
Après une année scolaire 2019-2020 marquée par le premier confinement lié à la pandémie de COVID-19, l’année 2020-2021 s’annonce tout aussi compliquée. Et pour les écoles supérieures à vocation internationale comme NEOMA Business School (4 400 étudiants sur le Campus de Rouen, 9 500 avec les campus de Paris et de Reims), les enjeux sont de taille.
« Sur les 1 000 prévus, nous avons réussi à envoyer près de 700 étudiants volontaires suivre leur semestre à l’étranger dans le cadre de leur cursus. Nous avons en effet pris la décision de laisser le choix aux étudiants et à leur famille de le faire ou pas. Et pour ceux qui ont souhaité s’inscrire dans cette démarche, nous avons réalisé un gros travail avec nos partenaires européens et la Corée du Sud pour accueillir plus d’étudiants que d’habitude dans la mesure où de nombreuses destinations telles que l’Amérique latine, les Etats-Unis, le Canada ou encore la Chine n’ont pas été en mesure d’accueillir d’étudiants étrangers », explique Delphine Manceau, directrice générale de NEOMA Business School.
Pour les autres, ceux qui n’ont pas été en mesure de partir ou qui sont naturellement appelés à étudier sur le campus, l’école a fait le choix au mois de septembre de proposer une rentrée « hybride » avec 60 % des cours assurés en présentiel et 40 % restant à distance. Mais à la Toussaint, tout le campus a basculé de nouveau en 100 % distantiel, comme lors du premier confinement. « Heureusement, tout l’été, nous avions travaillé sur la reconception des cours en concertation avec les professeurs et développé de nouveaux outils pour impliquer les élèves », détaille la directrice.
Une solution technique est alors rapidement mise en œuvre, celle du « Campus Virtuel » de NEOMA. A l’image d’un jeu vidéo, les étudiants peuvent entrer sur le campus, même s’ils n’ont pas de rendez-vous programmé. « Cela produit un effet totalement différent d’une simple participation à une réunion en visio. Toutes les caractéristiques d’un campus y sont réunies : il est ouvert 7 jours sur 7, les étudiants peuvent y déambuler et discuter ensemble avec leur avatar, écouter de la musique, faire du travail de groupe ou participer à une réunion de lecture, partager un apéritif virtuel… », détaille Delphine Manceau. Un lieu très fréquenté puisque depuis la rentrée de septembre, pas moins de 2 000 personnes s’y sont rendues.
Au final, cette crise aura été vécue comme un accélérateur de la transformation digitale de l’école, inscrite dans son plan stratégique dès 2018. « Même si nous préférons tous le présentiel, ce campus offre de véritables opportunités. Non seulement 80 % des utilisateurs jugent leur expérience positive, mais pour 2/3 d’entre eux, le « Campus Virtuel » est intéressant au-delà du confinement. Et nous imaginons d’ores et déjà de nouvelles applications, notamment à destination de nos étudiants présents à l’étranger. Une solution qui est le fruit d’une collaboration avec l’association Laval Virtual et qui fait du « Campus Virtuel » de NEOMA Business School le premier campus virtuel d’Europe… »
Par ailleurs, malgré les circonstances actuelles, la dynamique de croissance de l’Ecole se poursuit avec plusieurs indicateurs-clés la confortant dans son attractivité et ses choix stratégiques :
- Des concours 2020 réussis, avec des objectifs de recrutement atteints voire dépassés, tout en maintenant la forte sélectivité qui fait la réputation de l’Ecole ;
- Le recrutement de 20 nouveaux professeurs internationaux, marqueur fort de l’attractivité de l’Ecole sur la scène académique internationale ;
- Le lancement avec succès de 6 nouveaux programmes sur le campus de Rouen, illustrant la volonté de NEOMA de faire de ses campus en région de vrais leviers de développement ;
- Des reconnaissances extérieures qui saluent la dynamique et l’excellence de l’Ecole telles que la position de l’Ecole dans les derniers classements du Financial Times plaçant NEOMA dans le Top 5 français du classement Master in Management et 39ème au rang européen du classement European Business Schools (gain de 11 places), sa ré-accréditation AMBA pour 5 ans et le prix AACSB « Innovation that inspire » pour le dispositif « Entrepreneurs sans Frontières ».