L’EPF Normandie adopte sa feuille de route pour les 4 ans à venir
Anticiper ses actions à échéance de quatre années, une nécessité absolue pour une structure publique de portage immobilier dont la mission principale consiste, justement, à accompagner les projets de développement initiés par les collectivités locales.
C'est ainsi que l'EPF Normandie, présidé par Sébastien Lecornu (LR), vient d'arrêter son programme pluriannuel d'intervention (PPI) pour la période 2017/2021. Dans ce document-cadre, le conseil d'administration de l'établissement dégage quatre axes majeurs d'investissements à moyen terme.
Le renforcement de l'attractivité productive est affiché en tête de gondole des priorités. Il s'agira d'élargir l'offre foncière en faveur de l'activité économique avec, entre autres, le développement des zones situées à proximité des gares du territoire normand ou bien encore de celles nichées en bordure de fleuve. Qu'on se le dise, l'EPF Normandie souhaite être partie prenante de l'émergence de l'axe Seine.
Autre volonté affichée ? Conforter l'attractivité résidentielle, autrement dit le cadre de vie normand, condition sine qua non, d'un rehaussement de l'attractivité productive. Pour se faire, les décideurs de l'EPF mettent l'accent sur la revitalisation des centres-ville et des centres-bourg ou bien encore sur le soutien à venir sur des projets majeurs en matière de tourisme.
Dernière piste d'action. L'accompagnement des collectivités en période de transition. Il faut bien souvent plusieurs années entre l'obtention de la maîtrise foncière et la réalisation effective des aménagements. L'EPF souhaite participer aux démarches menées en matière de dépollution, de mise en place d'usages transitoires ou encore d'actions en faveur du développement durable.
De belles ambitions qui, pour se concrétiser, nécessitent évidemment des moyens financiers. Le PPI dresse la feuille route des principales recettes et dépenses à venir entre 2017 et 2021.
En matière de recette, la plus grosse part est constituée des cessions de parcelles (175 millions d'euros) et de l'encaissement de la taxe spéciale d'équipement (65 millions d'euros). Côté sorties d'argent, ce sont les acquisitions (175 millions d'euros) et les dépenses de structure (58 millions d'euros) qui constituent le plus gros budget. Au final, l'investissement global de l'établissement devrait avoisiner les 283 millions d'euros sur la période du PPI.
Source : Filfax Normandie
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