Croisières, éolien, sucre… Les atouts du port du Havre présentés à la Région
Le temps gris et froid de ce matin-là n'est pas des plus accueillants. Pourtant, plusieurs heures durant, l'AIDA Prima va déverser son flot de passagers sur la ville du Havre. " Il y a 3 900 croisiéristes à bord. Avec l'équipage, cela représente 5 000 personnes. Tous ne vont pas forcément visiter la ville, certains iront en excursion vers Paris, Honfleur ou encore les plages du Débarquement, mais ils sont 45 % à faire le choix du Havre ", détaille Benoît Remy, directeur de l'office de tourisme du Havre. Des escales comme celle-ci, il y en aura 143 cette année, portant à 402 000 le nombre de passagers.
" Un chiffre qui augmente d'années en années. En 1995, nous comptions 40 000 passagers… Et dès 2019, nous pourrons en plus compter sur des escales totales, c'est-à-dire que le Havre sera le point de départ de la croisière et tous les passagers embarqueront ici. Cela représentera une activité hôtelière supplémentaire car les croisiéristes arrivent souvent la veille. Et en retombées, nous espérons qu'elles soient multipliées par deux ", souligne Benoît Remy. Des retombées économiques actuellement estimées à 30 millions d'euros, dont 24 directement pour la Normandie. D'où d'importants investissements actuellement en cours au niveau des infrastructures du terminal croisière du Havre, pointe de Floride, pour un montant de 10,5 millions d'euros.
- Complément d’information avec Benoît Remy, directeur de l’office de tourisme du Havre, au micro de Jacques-Olivier Gasly
Source : Jacques-Olivier Gasly
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