Cela fait maintenant près d’une dizaine d’années que Gaël Bozec a quitté un confortable poste de DAF pour endosser le costume de chef d’entreprise. Ou plus précisément le bleu de travail. Car au sein de son entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la pose d’aménagements intérieurs pour les particuliers et les professionnels, Gaël Bozec gère à la fois les aspects administratifs et commerciaux de l’entreprise, mais est également très au fait de la partie atelier.
Après une fermeture d’une quinzaine de jours dès les premiers temps du confinement et la mise en place du chômage partiel, l’activité a repris doucement lors du déconfinement. « Nous avons repris l’activité à 3 personnes : remettre les machines en route, reprendre le contact avec les équipes, organiser leur retour dans le respect des règles sanitaires, aménager les horaires… ». Mais paradoxalement, cette période de repos forcé a également été mise à profit par Gaël Bozec pour prendre du recul.
«Le jour où le gouvernement a annoncé la fermeture des écoles, toute l’équipe a dû s’organiser, notamment pour s’occuper des enfants. A titre personnel, je me suis consacré à l’entreprise le matin et l’après-midi à ma famille. Prendre du temps pour mes enfants était nécessaire et cela m’a été bénéfique. J’ai pu me ressourcer et prendre du recul », détaille le chef d’entreprise qui pense également stratégie et notamment croissance externe !
Après avoir mûri sa réflexion, Gaël Bozec identifie sur le site Transentreprise une annonce qui semble lui convenir. C’est alors que la CCI Caen Normandie, par l’intermédiaire de Manuel Boulland, conseiller Reprise-Transmission, se rapproche de lui et lui propose alors d’autres mises en relation avec des cédants potentiels.
« Toutes les discussions et négociations entre Monsieur Bozec et les cédants potentiels sont totalement confidentielles. Nous avons dans ce type d’affaire un rôle de mise en relation, mais aussi d’identification des besoins que peuvent avoir les repreneurs. Et dans le cas présent c’est exactement ce qui s’est passé. C’est après l’identification des besoins du client que nous avons pu lui présenter une autre entreprise potentiellement intéressante pour son projet. Une valeur ajoutée indéniable qui pourrait prochainement se traduire par une reprise d’entreprise et répondre à la volonté de polyvalence et de diversification que le dirigeant a souhaité inscrire dans sa stratégie», explique le conseiller.