Avec La Minut’Rit, une rentrée sous le signe du présentiel
Les études ne mentent pas : avec près de 74 % des télétravailleurs qui ne veulent pas revenir au travail comme avant le confinement (résultat baromètre OpinionWay), entreprises et DRH vont devoir repenser le bien-être au travail de leurs collaborateurs. Et si les services apportés par la conciergerie d’entreprise étaient un premier pas ? « Dès les annonces de la fin du télétravail obligatoire, nous avons enregistré de nombreuses demandes de renseignements sur les solutions que nous sommes en capacité de proposer », explique Cécile Tauvel, fondatrice de La Minut’Rit, au Havre.
Aujourd’hui réseau national de franchisés, le concept de La Minut’Rit est présent sur toute la France. « De Nice à Toulouse en passant par Lille et bien entendu Le Havre, ville où tout à commencé. Et d’ici la fin du mois, nous allons ouvrir Mâcon et en 2022, nous serons également présents sur Montpellier et Strasbourg », complète Cécile Tauvel qui, en 2012, accompagnée par la CCI Seine Estuaire, a fait de son projet de fin d’étude d’école de commerce une réalité, aujourd’hui composée de 50 personnes (salariés + franchisés).
« Nous sommes présents dans des entreprises des secteurs de l’agroalimentaire ou de la pharmacie, mais aussi dans les banques, les hôpitaux, les TPE… au travers de permanences effectuées par les concierges d’entreprise (les « minuteurs »), en fonction d’un calendrier établi à l’avance. Nous nous occupons alors des tâches personnelles des collaborateurs (livraison de paniers légumes, dépôt d’affaires chez le cordonnier, prise de rendez-vous médicaux…). Au final, tout ce qui peut permettre d’améliorer la qualité de vie des utilisateurs qui peuvent ainsi récupérer du temps rien que pour eux », détaille Cécile Tauvel qui, avec La Minut’Rit, endosse également la profession d’apporteur d’affaires pour le commerce local.
« Si nous veillons bien à ce qu’aucun ne soit dépendant de nous, selon les cas, nous pouvons contribuer jusqu’à 10 % de chiffre d’affaires en plus chez les commerçants. Et cela est même devenu un préalable chez certains prescripteurs : des communautés de communes pour lesquelles nous travaillons nous ont par exemple expressément demandé de travailler avec des commerçants et des artisans locaux de leur territoire », souligne la jeune femme.
« Nous sommes très souples dans ce que nous pouvons proposer aux entreprises, mais ce qui ressort de manière quasi générale dans les demandes qui nous sont faites désormais, c’est le besoin de créer du lien, ce que nous faisons au travers de différents types d’animations ». Signe des temps : malgré la crise, La Minut’Rit a conservé plus de 85% de ses clients et a surtout ouvert plus de 15 nouvelles conciergeries depuis septembre 2020…
