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Commerçants impactés : permanence CCI Rouen Métropole

Publié le  18/02/2019
Jacques-Olivier Gasly
Commerce-vetements
Les conséquences économiques des actes successifs du mouvement des Gilets sur les commerces et les entreprises artisanales sont nombreuses et dramatiques - Crédits : jarmoluk/Pixabay
La CCI Rouen Métropole met en place une permanence avec l’un de ses conseillers territoriaux pour les commerçants du centre-ville touchés par les événements de ces derniers mois. Rouen Normandie Tourisme & Congrès apporte son soutien à cette action en mettant à disposition gracieusement un bureau dans ses locaux.

Vincent Laudat, président de la CCI Rouen Métropole et Laurent Bonnaterre, président de Rouen Normandie Tourisme & Congrès, s’associent pour venir en aide aux commerçants du centre ville rouennais marqués par un climat économique et social tendu depuis plusieurs mois.

L’Office de Tourisme et la CCI Rouen Métropole travaillent en synergie dès à présent et dans les semaines à venir pour accueillir les commerçants, dont de nombreux partenaires touristiques, une fois par semaine pendant les mois de février et mars 2019.

Le conseiller territorial pourra ainsi apporter toute son expertise au sujet des dispositifs d’aides et soutiens et sur les démarches à effectuer.

Dates de permanence :

  • Jeudi 14 février 2019 de 14h30 à 17h00
  • Jeudi 21 février 2019 de 14h30 à 17h00
  • Mercredi 27 février 2019 de 14h30 à 17h00
  • Jeudi 7 mars 2019 de 14h30 à 17h00
  • Jeudi 14 mars 2019 de 14h30 à 17h00
  • Mercredi 20 mars 2019 de 14h30 à 17h0
  • Jeudi 28 mars 2019 de 14h30 à 17h00

Lieu de rendez-vous : Rouen Normandie Tourisme & Congrès – dans le Salon Georges d’Amboise – 25
place de la Cathédrale 76000 Rouen.

Une lettre ouverte pour sauver les commerçants et les artisans des centres villes

Parallèlement à cette action, CCI, CMA, OCAR, vitrines de Rouen, Rouen shopping, le club des Toques de Rouen, Vitrines de Dieppe, UMIH76, union commerciale d’Yvetot, et vitrines du pays d’Elbeuf viennent de publier une lettre ouverte dans laquelle les signataires pointent du doigt une « perte de fréquentation les samedis « jaunes » d’au moins 20% » chez les grandes enseignes, avec des conséquences aussi préoccupantes que dramatiques :

  • des pertes de chiffres d’affaires allant de – 20 à -70 % selon la taille des commerces,
  • plus de 100 dossiers de délais URSSAF, 93 dossiers de chômage partiel, 57 dossiers de délais CFE, 3 Médiations du Crédit…)…

Dans cette lettre ouverte, les différentes organisations souhaitent alerter également les pouvoirs publics « sur le fait que les aides actuellement proposées ne sont pas adaptées aux attentes des commerçants et à la majorité des profils concernés ».

Aussi, les signataires demandent-ils collectivement :

  • A L’Etat : De faire respecter la libre circulation des biens et des personnes qui doit être assurée dans une ville apaisée. Les manifestations non déclarées sont illégales et doivent être stoppées immédiatement par la mise en place de moyens appropriés. La violence a suffisamment duré, la laisser s’installer ne réglera plus rien,
  • A la Région Normandie : la mise en place d’un fond de solidarité comme cela a été voté en région PACA avec 2 M€ pour épauler les très petites entreprises impactées par des pertes d’exploitations. 1 000 ou 2 000 euros sauvent bien souvent des situations…,
  • A la Ville de Rouen et à la Métropole Rouen Normandie : la mise en place d’actions pour que le consommateur revienne en centre-ville en favorisant l’accès aux transports en commun et aux stationnements, en menant des actions de communication pour relancer la dynamique commerciale du centre-ville de Rouen, en réduisant certaines charges financières ou taxes qui pèsent sur les commerçants / artisans pour leur redonner un peu de trésorerie,
  • Aux banques : la généralisation du système de “pause mensualités” sur les emprunts des commerces touchés leur permettant financièrement un apport d’oxygène, d’arrêter immédiatement de supprimer les autorisations de découvert dont les commerçants disposaient jusqu’à présent,
  • Aux assureurs : La prise en charge des franchises pour les commerces ayant subi des dégradations et des bris de vitrines,
  • Enfin, une prise en compte des risques psycho-sociaux subis par les commerçants/artisans et leur personnel depuis des semaines ainsi que l’épuisement et le stress engendrés par la situation dans laquelle ils se trouvent prisonniers.
Par  Jacques-Olivier Gasly