COVID-19 : Etat et Régions mobilisés. Le ministère de l’Economie aux côtés des entreprises
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, ont reçu, à plusieurs reprises, les acteurs économiques nationaux ainsi que les partenaires sociaux sur l’impact du Coronavirus COVID-19 sur l’activité économique. Une cellule de continuité économique a été activée pour mieux gérer l’impact sur l’économie à travers une prise quotidienne de décisions.
Par ailleurs, les présidents de Région et le ministre de l’Économie et des Finances se sont rencontrés à Bercy pour faire le point sur l’impact économique de l’épidémie de Coronavirus. Ils ont examiné les actions que l’État et les Régions, responsables du développement économique sur les territoires, peuvent rapidement mettre en œuvre de manière concertée, en complément des mesures -fiscales et sociales- de niveau national annoncées cette semaine par le ministre.
En Normandie, la Région se mobilise pour accompagner les entreprises normandes dont l’activité est impactée par l’épidémie du COVID-19
Hervé Morin, président de la Région Normandie, s’est rendu dans les locaux de l’entreprise NXP Semiconductors, dont l’activité est impactée par l’épidémie du COVID-19, de par ses liens étroits avec les fournisseurs de composants microélectroniques d’Asie. Il a présenté, à cette occasion, les mesures prises par la collectivité pour aider les entreprises normandes à faire face à cette crise sanitaire.
Un point hebdomadaire sera fait chaque semaine au sein d’une cellule de crise entre les services de l’Etat et ceux de la Région pour centraliser les demandes, examiner les dossiers au cas par cas et orienter les entreprises vers les dispositifs pertinents.
La Région entend jouer un rôle de facilitateur avec les services de l’Etat, en lien notamment avec les mesures qui ont été annoncées par Bruno Le Maire : mesures de soutien au cas par cas aux entreprises qui rencontreraient des difficultés sérieuses (report d’échéances sociales, étalement des créances, garanties via Bpifrance), non-application des pénalités de retard pour les marchés publics d’Etat, travail sur les filières d’approvisionnement.
Assouplir les dispositifs de prêts existants
Des discussions ont d’ores et déjà été engagées avec Bpifrance pour :
- augmenter le plafond du Fonds Régional de Garantie à 80 %
Le Fonds Régional de Garantie, opéré via BPI, permet actuellement d’obtenir une garantie à hauteur de 70 % (dans la limite de 714 000 euros) du financement sollicité auprès des banques par une PME normande. La Région a déjà engagé, à ce jour, 34 millions d’euros de garanties pour soutenir les projets de 337 entreprises depuis 2016. - rendre le Prêt Croissance TPE accessible à plus d’entreprises
Le Prêt Croissance TPE a été créé en 2017 par la Région, en association avec Bpifrance, afin de favoriser les investissements de modernisation des outils de production ou de commercialisation des TPE et PME normandes de moins de 50 salariés. Ce prêt sans garantie, ni caution personnelle, leur permet aujourd’hui d’emprunter entre 10 000 et 50 000 euros, sur 5 ans, à taux réduit et avec un différé de remboursement de 12 mois. Afin de rendre ce prêt plus accessible la Région va demander à Bpifrance qu’il ne soit plus réservé aux entreprises qui ont au minimum trois ans de bilan comptable mais à celles qui en ont a minima deux.
Par ailleurs, dans l’Eure, sur proposition de l’Agence Régionale de Santé de Normandie, le Préfet de l’Eure a décidé l’interdiction, pour les usagers résidant dans le département de l’Oise, de se présenter dans les établissements du département de l’Eure.
Les établissements concernés par la présente mesure sont les écoles, collèges et lycées ainsi que leurs dispositifs périscolaires et les établissements relevant de l’enseignement agricole.
A ce titre, sont concernés, les élèves (hors BTS et CPGE), les personnels de direction, les personnels enseignants, d’éducation et de surveillances, les autres personnels et intervenants ainsi que les parents d’élèves.
Cette mesure entre en application à compter de ce jour, 8 mars 2020, jusqu’au 22 mars 2020 inclus.
Cette mesure, s’intégrant dans le cadre du renforcement du dispositif annoncé par le Premier ministre le 6 mars 2020, s’attache à limiter tout déplacement de nature à augmenter ou favoriser les risques de contagion du virus.
En Seine-Maritime aussi…
Depuis ce 08 mars 2020, la même mesure s’applique également au département de la Seine-Maritime, jusqu’au 22 mars inclus.