De la terre normande à l’Empire du Soleil Levant…

Exposition universelle oblige, c’est la thématique du Japon que le Club Dynamic Export a souhaité développer à l’occasion de sa soirée de gala. Et après le Mémorial de Caen et les États-Unis en 2024 (80 ans du débarquement de Normandie obligent), c’est dans le village de Giverny (27), célèbre dans le monde entier pour son lien si particulier avec l’impressionnisme, que les adhérents ont pu poser leurs valises. Et plus particulièrement au musée des impressionnismes qui consacrait d’ailleurs en 2024 une exposition à l’artiste japonais Hiramatsu Reiji.

« Nous avons beaucoup de points communs : le goût pour l’artisanat d’art, la culture, le patrimoine ; une passion pour la gastronomie exceptionnelle », a ainsi tenu à rappeler Hervé Morin, président de la Région Normandie, à l’attention de l’ambassadeur du Japon en France, Makita Shimokawa, soulignant que du 28 juin au 4 juillet 2025, il avait été à la tête d’une importante délégation économique composée notamment de 16 entreprises normandes, labellisées Entreprises du Patrimoine Vivant ou Métiers d’Art.

À la suite de ces échanges, une table ronde regroupant plusieurs entrepreneurs normands* pratiquant l’export avec le Japon est intervenue sur scène. Parmi eux, Luc Lesénécal, président de l’entreprise Tricot Saint James (50), présente au Japon depuis près de 40 ans. Aujourd’hui, l’entreprise normande y possède 10 boutiques « 100 % Saint James », est présente dans 150 boutiques multimarques et vient de signer un nouveau contrat. « Notre importateur historique ayant décidé de prendre sa retraite, nous avons signé avec un nouvel importateur, qui souhaitait travailler avec nous depuis plusieurs années, et avec qui nous avons l’objectif d’ouvrir une nouvelle boutique par an et un prévisionnel sur 10 ans », a ainsi expliqué le président de Tricot Saint James.

Luc Lesénécal a également souligné l’importance des relations humaines et l’attachement des Japonais à la notion de qualité et de savoir-faire… « Le Japon, c’est le seul pays en Asie où l’on peut parler de métier d’art, et je le dis souvent aux entrepreneurs avec lesquels j’échange : nous ne serons jamais compétitifs par le prix pour les raisons évidentes que tout le monde connaît, nous sommes compétitifs par la qualité. Et la qualité est la résultante des savoir-faire ».