La relance est perceptible ! C’est en quelque sorte le message qu’ont tenu à faire passer conjointement les services de Matignon et de Bercy, à l’occasion d’un point d’étape « France Relance », organisé le 18 janvier 2021.
« Combinées aux réformes entreprises par le gouvernement, les différentes mesures de France Relance ont aujourd’hui des effets reconnus dans le rétablissement de la situation économique : un taux d’emploi de 67 %, au plus haut depuis 1975 et un taux de chômage des jeunes qui est quant à lui au plus bas depuis 2008 », expliquent les conseillers des cabinets du Premier ministre et du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance.
En effet, pas moins de 4 millions de jeunes ont pu bénéficier l’année dernière d’aides spécifiques liées à l’apprentissage ou à l’emploi, pour un total de 1,8 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 500 000 nouvelles entrées en formation professionnelle.
Des chiffres tout aussi édifiants lorsqu’il s’agit de ceux concernant les entreprises bénéficiaires elles-mêmes. Ainsi ce ne sont pas moins de 10 437 entreprises industrielles qui ont été soutenues en matière d’investissement productif (relocalisation, modernisation, décarbonation…), soit 1/3 des entreprises industrielles de France, dont 84 % sont des TPE/PME. Autrement dit, c’est tout le tissu industriel national qui a été concerné par le dispositif.
De même, au chapitre de la transition écologique, pas moins de 765 000 dossiers de ménages ont été déposés dans le cadre du dispositif « Ma Prime Rénov », dont 660 000 ont bénéficié d’un accord pour l’amélioration de l’habitat sur l’année 2021, représentant une économie de 5 mégawatts par logement.
Par ailleurs, pour faire suite aux annonces du Premier ministre Jean Castex, le 8 janvier dernier, d’accorder une enveloppe supplémentaire de 100 millions d’euros à l’adresse du fonds Friches (d’un montant initialement prévu à 650 M€), ses services rappellent que cette mesure structurante et d’attractivité territoriale a permis la construction de 5,5 millions de M² de logements supplémentaires et de 3,1 millions de M² pour des activités économiques, soit 1 000 projets correspondant à 4 500 terrains de football qui ne seront pas artificialisés.