Hôtellerie-Cafés-Restauration, le Premier ministre annonce de nouvelles aides !
Particulièrement impactés depuis le début de la crise sanitaire et de nouveau touchés par le retour des mesures de télétravail pour les salariés, les professionnels de l’hôtellerie-restauration vont désormais pouvoir compter sur de nouvelles dispositions. « Cela a entraîné une perte de clientèle et donc des impacts forts pour ces établissements », a reconnu le chef du gouvernement. Et après plusieurs réunions de concertation avec les représentations professionnelles, choix a été fait d’adapter « les dispositifs de soutien à ce secteur pour lui permettre de survivre ».
« Pour les entreprises de moins de 250 salariés qui sont affectées par les mesures et qui perdraient non plus 50, mais 30 % de leur chiffre d’affaires sur les mois de décembre et de janvier, nous allons mettre en place une aide exceptionnelle au paiement de leurs cotisations salariales, d’un montant égal à 20 % de leur masse salariale brute, salaires plus charges », a ainsi détaillé le Premier ministre. Une aide destinée à toutes les entreprises de l’hôtellerie, cafés, restauration, mais aussi aux traiteurs et aux professionnels du secteur de l’événementiel.
Pour ces derniers, en complément des mesures déjà en vigueur, le gouvernement a décidé d’aller plus loin en les renforçant « par une réactivation, là aussi pour les mois de décembre et janvier, des exonérations de charges patronales et des aides au paiement des cotisations salariales de 20 % », a détaillé Jean Castex en soulignant qu’il en allait de la sauvegarde d’une partie du savoir-faire, du savoir-vivre et de notre art culinaire français. « L’État est au rendez-vous des mesures pour soutenir cette branche, pour l’empêcher de s’effondrer », a-t-il ajouté.
Vers une meilleure attractivité ?
A l’occasion de cette rencontre, le Premier ministre a également tenu à saluer le travail des acteurs sociaux pour aboutir à un accord de branche. « Cette branche a eu du mal à pourvoir les emplois et nous avons eu plusieurs dizaines de milliers d’offres d’emploi non pourvues dans ce secteur », a ainsi rappelé Jean Castex. Mais aux yeux du Premier ministre, les derniers accords, qui remontaient à avril 2018, ne permettaient pas de rendre ces métiers attractifs.
« Je voudrais vraiment féliciter les partenaires sociaux qui se sont engagés dans cette négociation, laquelle a abouti officiellement », a réagi le chef du gouvernement suite à la signature de ce nouvel accord qui doit se traduire, entre autres, par une augmentation moyenne des salaires sur l’ensemble de la grille de plus de 16 %. A noter un effort particulier sur les bas salaires, avec un minima qui sera désormais supérieur de 5 % au SMIC, soit une augmentation de plus de 1 000 euros bruts par an.