Kikila.com : le portail anti-oubli
Il est si facile de les oublier sur un comptoir, dans les taxis, les trains et les aéroports ou les perdre sur la voie publique. Pour ceux qui ont déjà égaré l’objet indispensable – son smartphone, ses clés, son passeport, ses lunettes, son parapluie ou pire, un doudou d’enfant – Kikila.com est la solution.
Start-up montée par Roberto Minini et Serge Bouteiller, elle offre un moyen anonyme et « simplement efficace » d’identifier ses biens personnels grâce à des stickers adhésifs porteurs d’un code unique. En cas de perte, celui qui trouve l’objet marqué n’a qu’à suivre le mode d’emploi : « Rendez-moi sur kikila.com ». Un clic suffit, à peine aura-t-il tapé le code indiqué, le propriétaire sera alerté par SMS et par mail.
S’inspirant d’un épisode vécu par Serge, « une inconnue laisse son ordinateur sur un banc, je le récupère, comment la prévenir ? », Kikila.com a été développée par Roberto, passionné de codage informatique. Deux formules d’abonnements sont proposées, il n’y a qu’à s’inscrire pour recevoir son pack de stickers, coller puis activer ses codes. Et comme ils ont voulu perfectionner la prestation dans le détail, les étiquettes Kikila sont autocollantes, transparentes ou thermocollantes. Elles résistent aux abrasifs, aux lavages, au soleil, disponibles en 6 formats, multicouleurs, multilangues. Chacune renvoie à la plateforme et « pour 50 centimes d’euro/mois, on est protégé pour un an ».
Stickers adhésifs
Lancée au printemps 2017, la jeune pousse a son siège à Nanterre, mais son activité est à Vitrai-sous-l’Aigle, au premier étage de la mairie. C’est là que Roberto Minini a installé l’atelier de production, imprimant ses planches d’étiquettes au fil des commandes. Sa cible était les particuliers et Kikila.com a fait le tour des médias : presse, radios, TV ont parlé d’elle.
Aujourd’hui, les créateurs ont d’autres projets en se tournant vers les professionnels, « étiqueter les outils des artisans, les objets nomades des entreprises ». Ils envisagent aussi des prestations en co-branding « des kits à distribuer dans les festivals » ou « un marquage Kikila directement chez les fabricants ». Dans cette logique, un commercial motivé et créatif est recherché.
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