Le Tour Voile 2018 en Normandie jusqu’au 13 juillet
Le Tour Voile, qui fête cette année ses 40 ans, vient pour la 28e fois de poser ses valises à Dieppe. Une manifestation sportive plus que jamais ouverte au grand public avec une nouveauté majeure par rapport aux éditions précédentes : c’est désormais sur la plage et non plus sur le port de plaisance que se déroule le spectacle.
« Nous avons fait le choix d’organiser la base du Tour Voile en favorisant l’accueil des visiteurs au cœur-même de nos installations. A l’image des paddocks de Formule 1, le public peut venir au plus près des bateaux et de leurs skippers. Sur les 7 étapes, cette configuration sera proposée à 6 reprises. Il n’y a que dans le golfe du Morbihan que cela n’était pas possible », explique Jean-Baptiste Durier, directeur du Tour Voile.
Et pour un résultat à la hauteur des enjeux, les équipes d’ASO, organisateur du Tour Voile, n’ont pas hésité à installer une cale de mise à l’eau directement sur la plage, en réalisant une tranchée en plein milieu des galets. « Toutes les forces vives d’ASO sont mobilisées sur l’opération. Les quads que nous utilisons pour la mise à l’eau, par exemple, sont ceux du Dakar », détaille le directeur du Tour. Soit au total plus de 120 personnes en comprenant les équipes prestataires…
La CCI toujours dans la course
Organisée depuis de nombreuses années par la CCI de Dieppe, puis par la délégation Dieppe de la CCI Rouen Métropole, c’est désormais Seine-Maritime Attractivité (SMA), agence départementale au service des territoires, qui se charge de l’étape dieppoise du Tour Voile. « Eu égard aux contraintes financières qui nous sont imposées, il n’était pas possible pour nous de poursuivre cette belle aventure », explique Patrick Coquelet, président de la délégation dieppoise de la CCI Rouen Métropole. Et c’est grâce au travail de son prédécesseur, Dominique Garçonnet, qu’une solution a finalement été trouvée.
« Nous ne voulions pas annoncer simplement notre retrait et sonner le glas de l’étape dieppoise. Nous sommes donc allés chercher un partenaire qui soit en capacité de reprendre le flambeau. Ce partenaire, nous l’avons trouvé, à savoir SMA, et nous restons toujours impliqués à ses côtés, mais de manière plus modeste », détaille Dominique Garçonnet.