« Les RAN en Visio ? un gain temps inestimable ! » William Amette, responsable de la société Altix.
« Il faut bien reconnaître que pouvoir échanger avec 10 entreprises différentes à l’occasion de vrais rendez-vous et tout de même assurer dans la même journée deux à trois heures de travail au sein de sa société, c’est quelque chose que l’on a rarement l’occasion de faire », explique William Amette, responsable de la société Altix.
Spécialisée dans la construction de biens d’équipement pour les circuits imprimés et dans la fabrication des machines nécessaires à la réalisation de la première étape des circuits imprimés, Altix est une PME de 50 personnes dont le siège social est implanté sur la commune de Val-de-Reuil (27). « En plus d’abriter notre siège, le site de Val de Reuil est spécialisé dans l’assemblage des machines. A celui-ci s’ajoutent deux filiales en Chine de 25 personnes et 3 personnes pour la filiale américaine », détaille William Amette. Chaque année, Altix produit entre 30 et 50 machines, dont les prix peuvent varier de 200 à 900 000 euros selon la technicité demandée par le client.
« Etant donné que 60 % de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’export, nous avons fait le choix depuis 10 ans maintenant de diversifier nos approvisionnements car nous achetons toutes les pièces qui entrent dans la composition de nos machines. Certaines standards, d’autres spécifiques, réalisées en sous-traitance. Pour cette dernière, une partie est importée de République tchèque, l’autre est fabriquée localement, en fonction de leur valeur ajoutée. Et dans ce cadre-là, nous pouvons être amenés à avoir des besoins hyper-locaux », assure le responsable.
Et c’est dans cette logique de très grande proximité avec ses sous-traitants qu’Altix a participé le 1er octobre dernier aux RAN 2020. Une édition placée sous le signe de la visio, du fait des règles de restrictions sanitaires. « Pour nous, il n’y a pas eu de barrière technique ou psychologique dans la mesure où la visio fait partie intégrante de notre mode de fonctionnement du fait de nos activités avec l’étranger, aussi bien en interne qu’avec nos fournisseurs. Après, c’est vrai qu’il n’y a pas ce côté convivial que peuvent par exemple apporter les équipes de la CCI lors du déjeuner en jouant les entremetteurs et en vous faisant rencontrer telle ou telle personne au rebond d’une discussion », reconnaît le chef d’entreprise qui milite pour une alternance entre les deux formules.
« Mais quoi qu’il en soit, ces rendez-vous sont d’une efficacité redoutable et représentent pour nous un gain de temps avéré : sur les 10 rendez-vous que nous avons eu, deux se sont révélés particulièrement intéressants et devraient déboucher prochainement sur des affaires commerciales. Il s’agit véritablement d’une formule pensée pour répondre aux besoins des industriels et je remercie vraiment les équipes des différentes CCI mobilisées pour cet événement ».