Les Rendez-vous d’affaires de Normandie, accélérateurs de business 2/2
« Se connaître différemment »
Le groupe CMN en est lui aussi à sa deuxième participation. « Nous avons traité quelques affaires dès notre première présence et élargi notre périmètre de fournisseurs », remarque Valéry Roupsard, adjoint au directeur industriel. « La nature des échanges, le mode d’organisation, fait qu’on apprend à se connaître différemment, de prendre le temps », et de se « rapprocher d’autres donneurs d’ordre, pour lesquels nous devenons à notre tour des fournisseurs ». Valéry Roupsard a constaté au fi l des rendez-vous que les compétences sont nombreuses en région, et que les RAN permettent à des entreprises qui n’ont pas l’habitude de communiquer, de pouvoir montrer tout leur savoir-faire. CMN, qui est dans une phase de recrutement, a pu en 2018 signer d’importants contrats dans le domaine militaire et poursuit son développement dans les énergies marines renouvelables.
« Une organisation très efficace »
Les RAN peuvent permettre de combler des attentes précises, comme celles d’Alexis Clouet, manager méthode industrialisation chez Renault Trucks. Il s’agissait en l’occurrence de déterminer des entreprises de 20 à 50 personnes, pouvant faire face à des besoins spécifi ques en outillage pour chaînes de garnissage et de montage. « Nous attendons qu’elles soient en mesure de proposer de la qualité, le respect des plannings, des coûts horaires compétitifs, mais aussi qu’elles démontrent leur aptitude à être force de proposition », détaille-t-il. « Je suis reparti des RAN avec un panel complet de fournisseurs, et nous avons soumis des cahiers des charges à quelques-uns afi n de mesurer leur capacité à répondre ».
Alexis Clouet souligne « l’organisation très efficace des RAN », et un évènement qui « permet de connaître les fournisseurs de proximité, ce qui nous permet de contribuer à préserver l’emploi en région ». Et il attache une vraie importance aux rendez-vous en face-à-face : « Le contact humain, c’est quelque chose qui compte ». Renault Trucks est engagé fortement dans la préparation de la montée en charge sur les véhicules électriques et à énergie alternative, comme le gaz naturel. « C’est le challenge à relever ».
« Privilégier les locaux »
La proximité est également essentielle pour Julien de Ridder, responsable achat chez Zalkin. « Il faut aller plus vite, donc nous privilégions les locaux, plus que le low cost. Gagner 30 centimes sur une pièce qui va arriver dans six semaines, c’est rapidement calculé ». C’est même de l’hyper-local, et Zalkin envoie tous les jours un camion pour chercher les pièces chez ses fournisseurs. Les RAN permettent de répondre à ces besoins, plus encore avec « un choix des rendez-vous qui s’est affi né au fi l des ans, qui proposent des contacts vraiment intéressants ».
Retrouvez l’intégralité de cet article, pages 4-5 du N°30 Janvier-Février 2019 de Normandinamik