L’Eure au cœur de la stratégie nationale numérique d’Orange
« A compter de 2030, Orange ne comptera plus que 3 Data Centers en France contre 17 actuellement. Il s’agit de « Normandie 1 » et « Normandie 2 », implantés ici, sur la commune de Val-de-Reuil et de celui de Chartres, site jumeau de « Normandie 2 » que nous inaugurerons à la fin du mois », explique Fabienne Dulac, directrice générale adjointe d’Orange et directrice générale d’Orange France. Des bâtiments entièrement éco-conçus pour répondre aux exigences d’efficacité énergétique et de réduction de CO2 voulues par le groupe.
« Nous avons par exemple opté pour la technologie du « free cooling » qui permet, grâce aux échanges d’air entre la sortie des machines et l’air extérieur, de refroidir les lieux en limitant le recours à la climatisation. Sur le Data Center « Normandie 1 », livré en 2012, nous n’avons ainsi besoin de la climatisation pour refroidir nos installations que 2 mois sur 12… », détaille
Marc Blanchet, directeur technique et du système d’information Orange. A cette technologie s’ajoutent également des contrats PPA (Power Purchase Agreement) pour s’alimenter auprès d’acteurs spécialisés en énergies renouvelables et développer son mix énergétique.
D’une superficie de 16 000 m² chacun, ces Data Centers sont équipés de 6 salles pouvant toutes accueillir jusqu’à 190 baies informatiques. Hautement sécurisés, ils hébergent les données et services des clients entreprises et grand public d’Orange, ainsi que le propre système d’information interne du groupe français.
« Ces nouveaux Data Centers constituent de véritables atouts stratégiques pour le groupe Orange : ils nous permettent d’accompagner la croissance des usages de nos clients et des propres besoins d’Orange, tout en réduisant de manière significative notre empreinte énergétique et environnementale. De plus, pour l’édification de « Normandie 2 », nous avons signé une charte de chantier responsable qui a donné lieu à plus de 2 000 heures d’insertion, soulignant notre empreinte sociale. Enfin pour tenir les délais, jusqu’à 220 personnes ont travaillé de manière simultanée sur le site et la quasi-totalité des sous-traitants étaient originaires du territoire », complète Fabienne Dulac.