Olivier Becht vient présenter en Normandie le plan « Osez l’Export » !
« Il y a encore quelques années, lorsqu’une entreprise pensait l’international, elle associait cela à un risque. Aujourd’hui le risque, il est de ne plus exister d’ici une dizaine d’années pour les entreprises qui ne franchissent pas le pas de l’export … » C’est en ces termes que le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, Olivier Becht, s’est adressé aux chefs d’entreprise normands venus écouter sa présentation du plan « Osez l’Export », dont la vocation est de faire progresser le nombre d’entreprises exportatrices et de passer de 150 000 à 200 000 entreprises exportatrices d’ici 2030 (à titre de comparaison, l’Allemagne comporte 350 000 entreprises exportatrices).
« Nous sommes passés d’une stabilité géopolitique marquée par les dividendes de la paix à une période de chocs : sanitaires, politiques, économiques… et d’autres chocs nous attendent. Il est donc devenu risqué pour une entreprise de n’être présente que sur un seul marché quand l’export permet de diversifier les risques : c’est la profitabilité d’un marché porteur qui permettra d’amortir le choc de tel autre… », poursuit le ministre.
Afin de rendre cela possible, le nouveau plan « Osez l’Export », s’articule autour de 13 mesures, toutes pensées pour répondre aux attentes exprimées par les entreprises et pour s’appliquer aussi bien aux primo-exportateurs qu’aux entreprises ayant déjà une expérience de l’export.
« Lorsque l’on importe plus que l’on exporte, c’est la France qui s’appauvrit… Mais lorsqu’elles exportent, les entreprises se développent et créent de l’emploi… », exhorte Olivier Becht. Un message aussitôt corroboré par les différents témoignages qui s’en sont suivi. « Lorsque nous nous sommes intéressés à la question de l’export, nous nous sommes tournés vers la CCI. Aujourd’hui, grâce à un accompagnement personnalisé et qui répondait à nos attentes, nous sommes présents dans 30 pays », assure Timothée Bélanger, directeur de l’entreprise Caillebotis Diamond à Lisieux.
« Pour nous, l’aventure export a débuté en 1975. Et si à l’époque nous ne l’avions pas fait, nous ne serions plus là », explique pour sa part Daniel Delahaye qui, depuis le 1er septembre, a quitté la tête de la direction générale de la coopérative Isigny-Sainte-Mère (14), après 49 ans dans l’entreprise. Une entreprise qui regroupe 400 fermes normandes, emploie 1 300 collaborateurs et pèse aujourd’hui 700 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 60 % réalisés à l’export…