Rentrée scolaire : Rouen joue la carte de l’école buissonnière !

Initié en 2014 par la Matmut, le projet immobilier destiné à sauvegarder le bâtiment monumental construit entre 1884 et 1887 et qui accueillit l’école normale d’institutrices de Rouen jusqu’en 1991, est officiellement terminé. Le résultat ? Un ensemble architectural unique, composé d’un hôtel Hyatt, abrité dans le bâtiment principal existant, composé de 85 chambres, disposant d’un spa et d’un restaurant ainsi que des espaces de séminaire ouverts à tous ; ensemble de bureaux d’une surface totale de 8 000 m², loués à des entreprises du secteur tertiaire ainsi qu’un parking mutualisé de 187 places, le tout situé en position de belvédère par rapport au centre-ville de Rouen.

Un projet normand 

Véritable projet de territoire mené par la Matmut qui en a assuré la maîtrise d’ouvrage, « L’École buissonnière » a mobilisé de nombreuses entreprises normandes, à commencer par l’agence d’architecture rouennaise CBA, qui a assuré la maîtrise d’œuvre. A ses côtés, on retrouve les entreprises Sogeti (Bureau technique), Kube (Ingénierie structure), Espace Libre (Paysagiste) et Acoustibel (Acoustique) qui ont été également impliquées dans le projet, tout comme de nombreuses entreprises locales pour la réalisation des travaux*.

Engagé de longue date dans une politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), le Groupe Matmut a tenu à ce que ses réalisations soient elles aussi au cœur de ces préoccupations. Dans le cadre de « L’École buissonnière », de nombreux panneaux solaires ont été installés sur le toit du bâtiment principal de l’ancienne école normale d’institutrices. Mais un tel bâti n’étant pas esthétiquement compatible avec de simples panneaux photovoltaïques, un ingénieux procédé de montage a été réalisé sur la base de cellules photovoltaïques intégrées à des tuiles solaires, permettant de reproduire le schéma de pose d’une toiture en ardoise classique. L’architecture existante a ainsi été préservée tout en autorisant une production électrique prévue pour couvrir une partie des besoins en électricité de l’hôtel.

Une labellisation environnementale visée

« En menant un projet aux performances énergétiques ambitieuses, la Matmut réaffirme sa volonté de contribuer au développement urbain de son territoire, et ce, de manière durable. Ainsi, ce projet vise le label BREEAM, un équivalent du référentiel Haute qualité environnementale (HQE) en France, développé par le Buiding research establishment (BRE). Ce programme volontaire de certification classifie les impacts des bâtiments sur l’environnement en se basant sur un référentiel de codes et standards dans 10 catégories de problématiques environnementales : gestion, bien-être et santé, énergie, transport, matériaux, eau, déchets, paysage et écologie, pollution, innovation », souligne la Matmut.

Dans le cadre de ce chantier à 42 M€, une charte a été rédigée et signée par l’ensemble des parties prenantes (maîtrise d’ouvrage, entreprises, maître d’œuvre), qui se sont toutes engagées à en respecter les objectifs, aussi bien pour la partie réhabilitée que la construction neuve (bureaux).