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A Glos (14), la SCA Normandie réalise un investissement de 80 millions d’euros

Publié le  29/06/2022
Jacques-Olivier Gasly
Situés sur un terrain de 27 Ha dans la zone des Hauts de Glos, à la sortie de Lisieux, les deux nouveaux entrepôts de la SCA Normandie viennent d’être officiellement inaugurés en présence de Philippe Michaux, président de la SCA Normandie et Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des Centres E. Leclerc.

Située le long de la RD613 qui relie Caen à Évreux et en activité depuis avril 2021, la nouvelle plateforme logistique de la SCA Normandie vient d’être officiellement inaugurée, en présence de Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des Centres E.Leclerc et de Philippe Michaux, président de la SCA Normandie. Présente à Lisieux depuis 1981, la SCA était à l’étroit dans ses anciens locaux de la zone de la Vallée. C’est donc pour s’agrandir, et non pour déménager, que « 40 magasins normands se sont donnés les moyens de disposer d’un outil leur permettant d’être plus performants », s’est félicité Michel-Edouard Leclerc.

Une performance qui a un coût. Pas moins de 80 millions d’euros ont en effet été nécessaires pour réaliser ces deux nouveaux entrepôts ! L’un est destiné au frais et l’autre, le plus grand et le plus visible avec sa tour logistique de 42 mètres de haut, est destiné au sec. C’est également dans cet espace qu’est concentré l’essentiel de l’automatisation de la logistique. La plateforme est ainsi en capacité de traiter jusqu’à 140 palettes à l’heure en réception automatique. Des palettes stockées automatiquement, sans intervention humaine dans un Entrepôt Vertical Automatisé (EVA) d’une capacité de 33 000 palettes.

Les TMS aux oubliettes…

Une fois défilmées manuellement, les palettes, d’une hauteur d’1m80, sont alors prises en charge par deux robots dépalettiseurs capables de traiter automatiquement jusqu’à 3 000 colis par heure. Et si certains colis nécessitent quand même une intervention humaine (environ 30 % des colis), la dépalettisation s’effectue sur une plateforme en étage. La palette est alors poussée vers le haut par un système de vérins permettant d’assurer une hauteur constante de la palette, limitant ainsi les efforts de l’opérateur ou de l’opératrice.

Une fois les marchandises stockées, ce sont à nouveau des robots qui viendront les reprendre, une par une, pour constituer les commandes passées par l’un des 40 magasins Leclerc alimentés par cette plateforme. Des robots « cartésiens », au nombre de 7, permettant d’assurer la stabilité de la palette et disposant d’une capacité de 70 palettes à l’heure, soit 1 260 palettes par jour expédiées ensuite par 40 camions. A ces livraisons s’ajoutent également celles des établissements de la Martinique et de la Réunion, alimentés cette fois-ci non par camions, mais par containers au départ du port voisin du Havre.

Par  Jacques-Olivier Gasly