Accompagnée par la CCI Caen Normandie, la startup VinBOX décroche un prêt d’honneur d’Initiative Calvados
Démocratiser le vin et le faire découvrir à ses consommateurs par l’histoire de son terroir. Tel est l’objectif que s’est lancé un jeune Brésilien, installé depuis bientôt trois ans en Normandie. “Au début, on m’a expliqué que vouloir démocratiser le vin, ce n’était pas nouveau. Moi, j’ai une autre approche. Faire découvrir aux gens des vins qui ont une histoire et surtout en fonction de leurs goûts. C’est pour cela que nous avons pensé à une box, qui change en fonction des souhaits du client mais aussi du budget qu’il souhaite y consacrer”, explique Igor Leao da Silva, fondateur de VinBOX.
Et après seulement quelques mois d’existence et l’ouverture d’une boutique éphémère au centre Paul-Doumer de Caen, l’entreprise a déjà trouvé son public, ce qui a permis au jeune entrepreneur de s’adjoindre les services d’un historien et ceux d’un sommelier d’un restaurant classé deux étoiles au Michelin.
Au commencement, il y a le Startup Week-end
Pour Igor Leao da Silva, tout a réellement commencé à l’occasion du Startup Week-end, organisé par la CCI Caen Normandie. “Je n’ai pas gagné, mais cet échec m’a poussé à repenser mon projet et à persévérer. Ce que j’ai fait, accompagné par un conseiller de la CCI”
Une aide précieuse que le jeune créateur recommande à tous les porteurs de projets
*Organisé trois fois par an par la CCI Caen Normandie, le “Speed Dating Bancaire / Forum du financement” permet aux porteurs de projets de rencontrer l’espace d’une matinée différents acteurs du financement. Lors du dernier rendez-vous, 16 projets ont été présentés à 16 banques présentes et 90 rendez-vous ont été réalisés.
“Avoir la culture de ce genre de rendez-vous et parler en transparence avec un banquier, c’est important”, souligne Christophe Tison, chef d’entreprise et élu à la CCI Caen Normandie.
”Les créateurs doivent avoir conscience que le banquier n’est pas ce vilain petit canard qui vient contrecarrer les projets du créateur. Il est essentiel que les créateurs discutent “à livre ouvert” de leurs chiffres avec leur banquier, banquier qu’il faut plus envisager comme un partenaire au développement des entreprises”.