Armada 2023 : 97,5 millions d’euros de retombées économiques !
Alors que l’édition 2023 de l’Armada est encore bien présente dans les esprits, les bénévoles de l’association, eux, ont déjà les yeux rivés vers 2027. Dans deux ans, du 17 au 27 juin précisément, les quais de Rouen seront de nouveau le port d’attache des plus grands navires et voiliers qui, pour se rendre à Rouen, n’hésiteront pas à parcourir des milliers de milles marins à travers les mers et les océans du globe.
« Avec 4,3 millions de visiteurs sur place et 500 000 lors de la seule journée de la Grande Parade, l’Armada a réussi à se hisser juste derrière le Tour de France en termes de grande manifestation », avoue en toute humilité Jean-Paul Rivière, président de l’association. Et afin de proposer une édition 2027 à la hauteur des attentes de ce public si nombreux, une étude avec enquête de terrain a été réalisée à l’occasion de l’édition 2023 pour connaître plus en détail le comportement de ces visiteurs et surtout leur impact sur l’économie locale. On y apprend ainsi que les 4,3 millions de visiteurs présents sur le site ont généré des dépenses à hauteur de 63,5 millions d’euros.
« Au total, si l’on ajoute l’impact sur les commerces, la culture ou encore l’hébergement, on arrive à un total de 97,5 millions d’euros de retombées économiques », détaille Jean-Paul Rivière à l’occasion de la présentation de cette étude. Autre enseignement de cette présentation : 75,16 % des visiteurs se sont révélés être des acheteurs, pour un panier moyen de 32,45 euros par personne, hors hôtellerie.
Une manifestation bas carbone !
Afin de répondre aux grandes préoccupations du moment et d’identifier les secteurs les plus émetteurs en matière de gaz à effet de serre, et plus particulièrement de CO₂, le cabinet EY (le même que celui missionné pour les JO de Paris 2024) s’est penché sur la question. Et sans surprise, ce sont les déplacements des visiteurs qui pèsent le plus dans cette étude, puisqu’ils représentent 97 % (22 649 tCO₂e) de l’ensemble des émissions.
« À titre de comparaison, pour les JO de Paris, le poids carbone d’un visiteur était de 0,52 tonne de CO₂, car beaucoup sont venus en avion. Pour l’Armada, celui-ci est de 0,0047 tonne de CO₂… », présente Jonathan Thibout-Curtinha, associé EY Normandie.
Un paramètre que les organisateurs et les collectivités entendent bien prendre en compte pour l’organisation de la prochaine édition. Plusieurs réflexions, notamment sur la gratuité des transports, sont actuellement en discussion avec les collectivités.
