Contournement Est de Rouen : des vérités qui dérangent

Pire, plusieurs élus de la majorité métropolitaine se répandent dans les médias et sur les réseaux-sociaux en continuant de déverser leur lot d’éléments approximatifs pour influencer l’opinion ou justifier leur revirement et souvent, leur malaise.

Nous, représentants des milieux économiques fédérés sur ce projet derrière la CCI Rouen Métropole, estimons qu’il est temps que cela cesse et que les vérités qui dérangent soient enfin rétablies !

Ainsi, si certains avaient davantage travaillé et lu en détail la somme imposante des documents contenus dans le dossier d’enquête publique, ils auraient vu qu’avec le projet :

• Le trafic de poids-lourds va considérablement baisser, de 60 à 83 % sur les 6 axes majeurs de trafic autour de Rouen. En centre-ville rouennais, la baisse sera de l’ordre de 35 à 50 % selon les hypothèses retenues. Affirmer que le trafic de poids- lourds et de véhicules légers ne baissera pas sur les principaux axes de circulation de Rouen et de la Métropole est un mensonge !
• La prétendue augmentation d’émissions de CO2 générée par le projet sera infime. Elles représentent en fait 1% du CO2 émis dans les agglomérations de Rouen et de Seine-Eure et ces données ne tiennent pas compte des améliorations prévues en termes de motorisation des futurs véhicules ni de l’abaissement, à 110 et 90 km/h de la vitesse sur les tronçons situés en zones urbaines plus denses. Son abandon ne servirait donc en rien les objectifs affichés en matière de transition écologique ! Affirmer que le contournement augmentera considérablement la pollution atmosphérique est une contre-vérité.
• L’intégralité des terres dédiées au projet sera compensée, et même au-delà, ne générant aucune artificialisation nette de terres agricoles, forestières ou de milieux naturels. Les espaces dédiés au projet sont exactement conformes à ceux que la Métropole de Rouen Normandie a elle-même prévus dans son Plan Local d’Urbanisme intercommunal voté il y a moins d’un an ! Et pour les seules terres agricoles, la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) a mis en réserve 329 ha pour compenser les seuls 270 ha dédiés au projet, soit près de 60 ha supplémentaires proposés aux agriculteurs par rapport à aujourd’hui. Affirmer que le contournement artificialisera davantage de terres est faux !

« Ces éléments ne sont que des extraits d’un dossier de projet extrêmement riche, construit et instruit depuis des années, concerté avec les populations et acteurs métropolitains, validé par toutes les strates de l’État au point d’en faire une des 4 priorités françaises en matière d’infrastructures routières, et surtout, approuvé et voté ces dernières années par la plupart des élus qui aujourd’hui s’y opposent ou pire, se taisent » déclare Vincent Laudat, Président de la CCI Rouen Métropole.

« Mandaté par les élus consulaires et soutenu par l’intégralité des réseaux et filières économiques de la métropole rouennaise, nous ne laisserons pas quelques élus minoritaires désinformer une population qui soutient massivement ce projet attendu depuis trop longtemps » poursuit Vincent Laudat.
« À l’heure où le plan de relance dégage des crédits pour les territoires et appelle au lancement de projets structurants pour l’avenir, nous avons la chance à Rouen d’en avoir un qui est abouti, réalisable et financé. C’est notre ultime chance de le réaliser et nous ne la laisserons pas passer ! C’est pourquoi, j’appelle aujourd’hui solennellement :

• Les chefs d’entreprises des communes de la métropole rouennaise à prendre rendez-vous et à interpeller, y compris publiquement, les maires opposés au projet, pour leur réaffirmer leur soutien indéfectible au contournement et leur demander une justification publique quant à leur revirement ;
• Les habitants de la métropole rouennaise qui n’en peuvent plus de subir les embouteillages quotidiens et voient chaque jour baisser leur qualité de vie, à interpeller également leurs élus municipaux sur leur position ;
• Mais aussi les nombreux élus de la majorité métropolitaine qui ont ces dernières années soutenu le projet et se taisent aujourd’hui de peur de représailles électorales ou financières, à faire preuve du courage qui fait le sens de tout mandat d’élu.

De notre côté, nous allons encore intensifier nos actions ces jours prochains, pour que chacun retrouve le chemin de la raison et que ce dossier n’ait qu’un gagnant : notre territoire !