Les étudiants de l’ESCCI sensibilisés à la question du nucléaire
« En étant aux côtés des différents acteurs industriels de la filière, les CCI jouent un rôle majeur pour le développement du nucléaire en Normandie », a tenu à rappeler, devant les étudiants de l’ESCCI, Jean-François Meyer, vice-président de la CCI Portes de Normandie. Des étudiants qui, depuis quelques jours, ont pu bénéficier d’un nouveau module de formation, spécifiquement dédié aux enjeux de la filière nucléaire.
« Les CCI et leurs partenaires forment un écosystème où chacun peut trouver sa voie et répondre aux enjeux de demain. Et notre contribution, en tant qu’école de la CCI, c’est de sensibiliser, dès leur entrée en formation, les futurs techniciens, acheteurs ou préventeurs de demain à la question du nucléaire, en dehors de tout contexte partisan », explique Alexandre Huau-Armani, directeur de l’ESCCI.
Pour se faire, en partenariat avec l’association « Terminus des sciences », un atelier interactif accessible à tous a été imaginé puis proposé aux étudiants de l’école, intitulé « Itinéraire d’un atome ». Une démarche qui s’intègre dans le cadre de l’opération nationale initiée par CCI France, le Mois de l’Orientation.
« Le but de la manœuvre n’est pas tant de former nos jeunes aux métiers du nucléaire à proprement parler, que de leur présenter le fonctionnement et le cycle de vie de cette énergie décarbonée à laquelle ils seront probablement confrontés dans leur carrière. Nous avons de nombreux jeunes en apprentissage chez Orano, Enedis, Ariane, Schneider… C’est quand même bien pour eux de savoir ce qu’est exactement l’énergie nucléaire… », complète le directeur.
En organisant cet atelier depuis le début du mois de novembre, ce ne sont pas moins de 650 jeunes étudiants de l’ESCCI qui ont pu participer à ces séquences d’information. Un atelier qui a également ouvert ses portes à d’autres organismes de la région et qui aura vocation à essaimer à travers la Normandie. « Cet atelier, nous l’avons imaginé pour être un outil ludo-pédagogique. Mais nous avons surtout veillé à le concevoir sous licence « Creative Commons », c’est-à-dire qu’il est ouvert à tous et qu’il est possible de partager cet atelier pour que d’autres établissements ou des entreprises se l’approprient », complète Arnaud Chapon, président de l’association Terminus des sciences.