Avant, c'était l'obsolescence programmée. On produisait, on consommait, on jetait, et on ne se posait guère plus de questions. Mais ces pratiques ont fait leur temps. On s'est aperçu que les ressources n'étaient pas inépuisables, le GIEC a reçu le Prix Nobel de la paix, les consciences se sont éveillées (ou faut-il encore parler au présent ?) sur la nécessité de réfléchir à sa façon de consommer, à ses besoins, à l'utilisation des ressources. De ce mouvement est né le concept d'économie circulaire, qui depuis 4 ou 5 ans, pose ses jalons dans les mentalités et dans les faits.
Pour en expliquer les contours, Éric Prud'homme, directeur régional délégué de l'ADEME Normandie, tisse une amusante métaphore : " Avant, c'était le far-west, on faisait tout et n'importe quoi, les limites semblaient ne pas exister. Désormais, nous sommes comme un astronaute dans sa capsule, un environnement limité avec lequel il faut composer pour parvenir à survivre ".
Si personne ne remet en cause les vertus de l'économie circulaire, il reste à réussir le passage à l'acte, ce qui va faire d'un concept intellectuellement indiscutable une réalité économique indéniable.
Source : Magazine Normandinamik #24 | Janvier-Février 2018
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