Événements
Normandie Calvados Commerce CCI

Avec l’Écrin à Troarn, la CCI Caen Normandie accompagne la reconversion professionnelle

Publié le  31/08/2020
Jacques-Olivier Gasly
Aurélie Cendrier, gérante de la bijouterie l’Écrin à Troarn (14)
Aurélie Cendrier est la gérante de la bijouterie l’Écrin à Troarn (14), en périphérie de Caen. Une nouvelle vie pour celle qui a passé 14 ans de sa vie professionnelle dans la fonction publique…

C’est en septembre 2018 qu’Aurélie Cendrier a officiellement tiré un trait sur près de 14 années passées au sein d’une grande administration pour ouvrir son propre commerce. « L’idée est venue en janvier 2018. Lorsque nous sommes arrivés sur la commune de Troarn avec mon conjoint il y a maintenant plus de 17 ans, j’ai tout de suite eu le coup de cœur pour ce commerce. Et fin 2017, lorsque j’ai appris qu’il était en vente, j’ai commencé à y réfléchir ». Il n’était en effet pas évident pour la jeune femme de quitter un emploi sûr pour se lancer dans un projet impliquant une aussi grosse prise de risque.

Une période néanmoins très courte durant laquelle elle va prendre contact avec la CCI Caen Normandie qui l’orientera vers la formation « 5 jours pour Entreprendre ». « Avec le recul, c’est une formation très utile car on vous met en garde contre les nombreux écueils qui jalonnent le parcours de la création-reprise d’entreprise », explique Aurélie Cendrier qui avoue avoir eu quelques appréhensions avant de se jeter à l’eau…

Dès lors les choses vont s’enchaîner pour la repreneuse qui bénéficie de l’ensemble du package « Ici je monte ma boîte » proposé par la CCI afin de construire son projet et de rechercher des financements. S’ensuivent ainsi l’obtention d’un prêt d’honneur à taux zéro, nécessaire pour débloquer son prêt bancaire pour le rachat du commerce, ainsi qu’une subvention « Coup de pouce » en février 2019.

Aujourd’hui, la bijouterie l’Écrin semble avoir trouvé son rythme de croisière. D’abord suivie par Carole Connan, elle continue de bénéficier du soutien de la CCI par l’intermédiaire d’Audrey Thieble-Beautrais. « Cela permet de ne pas se sentir seul et surtout de vérifier que l’on est bien sur la bonne voie, que vos décisions sont les bonnes », martèle la jeune commerçante.

Des décisions comme proposer en plus de ses activités de bijouterie traditionnelle avec vente de bijoux plaqué or ou argent, des bijoux fantaisie (que du fait-main français !) ou encore des accessoires de mode et de la maroquinerie, la possibilité de déposer ou retirer des colis sur place. « Ce choix du Relais Colis, c’est aussi la possibilité d’attirer une clientèle supplémentaire qui regarde et qui génère des passages en caisse supplémentaires », reconnaît Aurélie Cendrier qui draine désormais une clientèle, y compris touristique, sur un rayon de 10 à 15 kilomètres à la ronde.

Par  Jacques-Olivier Gasly