Avec Team France Export, l’entreprise ACO France dynamise ses exportations
« Simon, c’est en quelque sorte mon conseiller à l’international ! », explique François Desebbe, directeur général d’ACO France à propos de Simon Guillaume, conseiller Team France Export. « Dans notre mode de fonctionnement, c’est un peu comme s’il faisait partie intégrante de nos équipes », souligne le responsable de l’entreprise, spécialisée dans les solutions de drainage linéaire de collecte au traitement des eaux, appliquées aux secteurs du génie civil, de l’industrie agroalimentaire jusqu’à la maison individuelle.
« Aujourd’hui nous exportons aussi bien depuis la France que depuis nos bases à l’étranger où nous disposons de plusieurs filiales. Mais lorsque nous avons initié cette stratégie, nous étions tout seuls. Il nous a donc fallu identifier, puis contacter les interlocuteurs des pays cibles avant d’entreprendre nos démarches. Aujourd’hui, la manière de faire est totalement différente puisque grâce à notre conseiller Team France Export, nous disposons désormais d’un seul interlocuteur pour l’ensemble de nos actions », détaille François Desebbe.
Venu constater le bon fonctionnement de cette organisation, dont la Normandie a été préfiguratrice, Christophe Lecourtier a tenu non seulement à féliciter l’engagement de l’entreprise normande, mais aussi à encourager celles qui s’interrogent ou sont en cours de réflexion sur une démarche internationale : « L’export, ça commence et ça se gagne dans les territoires. Il faut donc mettre autour de l’entreprise tout un réseau de conseil en proximité. Nous avons donc constitué un guichet unique de l’export qui rassemble les Chambres de Commerce et d’Industrie, BPI France et Business France, autour des Régions, pour aider le chef d’entreprise à obtenir les réponses à ses questions et surtout à mettre en œuvre les solutions que nous lui proposons », détaille le directeur général de Business France.
Une initiative qui permet chaque année à près de 10 000 entreprises françaises d’être accompagnées, dont près de 30 % sont des « primo-exportatrices ». « Et en la matière, le premier pas est essentiel ! Si on le réussit, on prend confiance et on a envie de faire davantage par la suite… », insiste Christophe Courtier qui rappelle cependant que toute démarche à l’export a un coût qu’il est important d’appréhender.
« Aller à l’international, c’est un investissement ! Vouloir faire un coup et tout de suite rentrer dans la dépense occasionnée, est une vision court-termiste qui n’a aucune chance de se transformer en stratégie. Il faut un certain temps pour réfléchir et définir son projet, puis le mettre en œuvre. Il faut savoir qu’un taux de retour plein n’intervient généralement pas avant la 3e année. C’est la raison pour laquelle il faut qu’il y ait à la fois du conseil et de l’accompagnement financier, que nous proposons, c’est-à-dire que nous sommes à la fois la boussole et le carburant », schématise Christophe Lecourtier.