Choose France : des retombées concrètes en Normandie !
« Les filiales d’entreprises étrangères en France représentent 30 % de nos exportations », explique Franck Riester, ministre délégué notamment chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, à l’occasion de sa venue en Normandie, à Val de Reuil (27) dans les locaux de l’entreprise Kenvue. Devenue indépendante depuis sa séparation avec Johnson & Johnson en 2023, l’entreprise américaine (plus grande entreprise de santé publique au monde en CA), prévoit en effet d’étendre ses lignes de production pour quatre produits : Reactive/Zyrtec, Benadryl, Daktarin et le spray nasal Olynth. Cette annonce renforce ainsi l’usine de Val-de-Reuil et représente un investissement de 10,7 millions d’euros, avec 45 emplois directs créés.
En Normandie, le secteur de la santé/pharmacie constitue le 3ème poste des exportations normandes (après les produits chimiques et produits agroalimentaires). Et le département de l’Eure, où le ministre a tenu à se rendre, joue un rôle particulièrement important dans cette filière d’excellence et de R&D dans la mesure où il s’agit du département normand qui a dégagé le plus important excédent commercial en 2023, soulignant au passage le travail essentiel réalisé par Business France et CCI Normandie, unies dans un étroit partenariat avec l’AD Normandie qui a donné naissance à la Team France Export pour faire gagner les entreprises à l’international.
Ainsi, d’autres annonces d’investissements ont été faites, impactant directement le territoire normand. ESSITY, groupe suédois leader dans les domaines de l’hygiène et de la santé, investit plus de 110 M€ en France, en particulier : dans de nouveaux équipements industriels (Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire, Normandie, Pays de la Loire), des projets de décarbonation (Alsace et Normandie). Le groupe britannique GSK a mis en avant par voie de communiqué « près de 400 millions d’euros d’investissements industriels et R&D » sur le territoire français jusqu’en 2025.
Cela comprend « plus de 150 millions d’euros d’investissements R&D » sur des « essais cliniques en cours dans une quinzaine d’indications thérapeutiques ». Le reste de l’enveloppe, soit « plus de 240 millions d’euros », avait déjà été dévoilé par la filiale française lors d’un déplacement du ministre de l’économie, des finances, et de la souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, sur le site du laboratoire à Evreux en février. Il est concentré sur des « projets de modernisation, de digitalisation et de décarbonation » des sites français de GSK. Sur ce site, spécialisé dans les produits indiqués dans l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), dont le plus célèbre est Ventoline (salbutamol), le projet consiste à construire « un nouveau système de traitement des eaux usées pour réduire l’impact de la production ».
Enfin, même s’il ne s’agit pas d’un investissement étranger, mais pour rester dans le secteur de la santé/pharmacie, citons également cette annonce de Sanofi qui investira 100 millions d’euros sur son site du Trait, en Seine-Maritime. Objectif : accroître les capacités de production de son médicament blockbuster, le Dupixent, pour lequel il espère obtenir prochainement l’approbation dans le traitement de la bronchite chronique. 150 emplois devraient être créés.
